Archives de catégorie : Festival 2017

Los heroes del mal

De Zoe Berriatúa, 2015, Espagne, 98 min

Lors de la rentrée scolaire, dans un lycée de banlieue, trois adolescents se rapprochent d’une manière opportuniste et ambiguë . Ils choisissent la vengeance face aux mises à l’écart dont ils font l’objet.
Aritz, Estéban et Sara s’aventurent sur un chemin tortueux mêlant violences, conduites addictives et sexe.
La raison et le désir influent sur les trois protagonistes jusqu’à générer une confusion majeure et un point de non retour entre eux.

Une comédie dramatique qui aborde le sujet épineux de l’adolescence en manque de repères et son rapport à la bi/homosexualité.
Les acteurs de ce film ont été remarqués par la critique pour l’interprétation des rôles d’adolescents et notamment au Festival de Málaga (festival de film Espagnol), l’acteur Emilio Palacios a reçu une mention spéciale.

Samedi 11 février à 14h au cinéma ABC

Les vies de Thérèse

De Sébastien Lifshitz, documentaire, France, 2016, 52 min

En apprenant qu’elle est atteinte d’une maladie incurable, Thérèse Clerc, décide de se confier au réalisateur Sébastien Lifshitz, rencontré quelques années plus tôt lors du tournage des «Invisibles». Cette grande figure du militantisme, qui a notamment lutté pour le droit à l’avortement, l’égalité hommes-femmes ou encore les droits des homosexuels, jette un dernier regard sur ce que fut sa vie.

C’est un très beau film, plein de pudeur, qui a été voulu par Thérèse comme une sorte de manifeste. Il a remporté le Prix Queer Palm du Festival de Cannes 2016 et a été sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs.

Samedi 11 février à 16h au cinéma ABC


Documentaire LES VIES DE THERESE de Sébastien… par courtsetcreationscanal

You’ll never be alone (Nunca vas a estar solo)

D’Alex Anwandter – Chili – 2016 – 81 min VOST

Santiago du Chili. Pablo, un jeune lycéen se découvre une passion pour le cabaret. Mais un jour il est victime d’une violente agression homophobe. Tandis qu’il gît dans le coma, son père part à la recherche des coupables de l’agression, mais surtout à la découverte de son fils.
Logiquement récompensé par le Teddy Jury Award, le réalisateur chilien Alex Anwandter signe là un film poignant et juste – nous noterons tout particulièrement la très belle scène de la rencontre du père et de la médecin, à l’hôpital. Une peinture sensible de l’homophobie sous ses formes latentes et agissantes, mais aussi de l’amour (ici paternel) qui peut en triompher.

Teddy Jury Award 2016
Film en avant première

Samedi 11 février à 18h00 au cinéma ABC
Séance en partenariat avec l’association Contact (à confirmer)

Barash

De Michal Vinik, Israel, 2015, 85 min

Naama Barash est une jeune femme de 17 ans qui aime boire, se droguer et traîner avec ses potes. Tout ce qui peut lui faire oublier que ses parents se disputent tout le temps et que sa soeur, rebelle dans l’âme enrôlée dans l’armée, a disparu. Elle tombe éperdument amoureuse de la nouvelle du lycée, Dana, un premier amour qui va donner un autre sens à sa vie.
« Barash » dresse le portrait d’une adolescente perdue en Israël. Le premier long métrage de la réalisatrice est pour autant plein d’énergie positive, et il est emmené par une bouleversante Sivan Noam Shimon (Barash) et une hypnotisante Hadas Jade Sakori (Dana).
Un film résolument moderne avec une superbe bande-son.

Prix du Jury au festival Chéries-Chéris 2016
Prix du Meilleur Film au festival international du film Queer de Genève 2016

Samedi 11 février à 20h00 au cinéma ABC

Women Who Kill

D’Ingrid Jungermann, Etats-Unis, 2016, 93 min

Morgan et Jean, dont le couple est chaotique, travaillent néanmoins ensemble pour une émission traitant de crimes réels. Quand Morgan s’engage dans une relation avec la mystérieuse Simone, la déformation professionnelle va jouer à plein et les engager dans une enquête folle de suspicion, de paranoïa et d effroi.
Belle comédie grinçante sur les travers de relations amoureuses “modernes”, dans le milieu LGBTQ de Brooklyn, qui tire sa force principale de son humour et sa vérité dans la peinture de ces situations si familières. Et à noter pour son originalité : une distribution entièrement féminine !

Festival Tribeca 2016

Samedi 11 février à 22h00 au cinéma ABC

Un bacio (One kiss)

Un bacio d’Ivan Cotroneo, Italie, 2016, 102 min

Adopté à 16 ans par un couple progressiste, brillant à l’école et ouvertement gay, Lorenzo arrive à Udine (Italie du Nord). Au lycée il rencontre Blu, la fille haïe car prétendument facile et tombe amoureux du bel Antonio que tout le monde prend pour un idiot car il est hanté par le souvenir de son frère disparu. Marginaux, ils deviennent rapidement amis et doivent survivre dans l’environnement hostile du lycée…
Les thèmes traités sont l’homophobie et les mauvais traitements à l’école, mais des sketches musicaux à la manière de la série Glee à laquelle il est fait référence, permettent d’alléger le ton du film, entre comédie et drame. Les décors et la distribution du film ont servi de toile de fond au clip Hurts de Mika, également réalisé par Coroneo. Un (r)appel à la tolérance et à la non-discrimination.

Dimanche 12 février à 14h00 au cinéma ABC.

Io e Lei (Me, Myself and Her)

De Maria Sole Tognazzi, Italie, 2015, 102′, VOST

Marina et Federica sont ensemble depuis cinq ans. Deux belles femmes italiennes, financièrement à l’aise, heureuses ensemble…jusqu’à ce que quelques évènements viennent bouleverser ce beau tableau et remettre en question cette belle histoire d’amour: une proposition de travail, une ancienne flamme qui resurgit…

C’est une belle comédie dramatique. Un pari risqué pour la réalisatrice puisqu’il s’agit d’une histoire d’amour entre deux femmes cinquantenaires. Une première en Italie! Et c’est un pari gagné! Franc succès à Cinéffable cette année, le film a également remporté le Ruban d’Argent du meilleur sujet original en Italie.

 

Dimanche 12 février à 16h00 au cinéma ABC
En présence de la réalisatrice Maria Sole Tognazzi (à confirmer)

La Belle Saison

De Catherine CORSINI, 2015, Français, 105 minutes

Années 1970. Delphine a quitté sa ferme corrézienne pour Paris, où elle rencontre Carole, une femme forte et indépendante qui milite pour les droits des femmes…

Le film de Catherine Corsini est aussi sympathique que son interprète principale, Cécile de France. Radieuse, enthousiasmante, elle a visiblement cru au projet, en sa réalisatrice et en la cause qu’elle défendait : la liberté de s’aimer selon son goût dans une société qui ne l’entend pas de cette oreille…

La sociologue et l’ourson

De Étienne Chaillou et Mathias Théry, France, 2015, 80 min

Par des moyens originaux et inventifs, le film relate un an de débats houleux de septembre à mai 2013 sur le mariage homosexuel et l’homoparentalité en France. L’ourson (Mathias) interroge sa mère Irène Théry, qui fut au cœur des débats et raconte la longue histoire (et des histoires) de mariage et de filiation. Beaucoup de recul et d’humour : un régal.

Prix du Public DIAM 2016

  • Lundi 13 février à 18h30 au cinéma l’Europe de Plaisance du Gers suivi de La Belle Saison
  • Lundi 20 février à 21h au cinéma le Rex de Blagnac suivi d’un débat
  • Lundi 20 février à 20h30 au ciné VéO de Muret, une ciné-rencontre en duplex avec Mathias Théry
  • Mardi 21 février à 20h30 au cinéma le Central de Colomiers en présence de Jérôme Courduriès
  • Mardi 21 février à 20h30 au cinéma l’Astarac de Mirande
  • Mardi 21 février à 18h30 au cinéma l’Autan de Ramonville suivi du pot de l’amitié et du film Théo et Hugo dans le même bateau.
  • Vendredi 24 février à 20h30 au Cap’Cinéma de Rodez en collaboration avec l’association Lumière 12

Vernissage de l’exposition de Patrick Baz : Transgenres et fières de l’être au Liban

Vernissage le mercredi 15 février à 18h00 à Espace des Diversités et de la Laïcité.
Exposition du 15 février au 1er mars 2017.

“Je ne m’étais jamais rendu compte que nous avions des transsexuels au Liban. Je n’imaginais pas qu’ils se montraient en public ici. Quand je réalise que si, je suis assez stupéfait. Après tout nous sommes au Moyen-Orient…”
Ainsi commence le reportage photographique de Patrick Baz sur Hans Harling, Sasha et Toy, des transgenres qui posent fièrement pour le photographe et lui racontent leur quotidien.
Contrairement à d’autres pays du Moyen-Orient, le Liban semble commencer à reconnaître les droits des transsexuels. En janvier 2015, une décision de justice autorise le changement de sexe à l’état civil. Mais le quotidien des transsexuels demeure difficile, entre incompréhensions, harcèlement et discrimination .
Patrick Baz est né à Beyrouth. Il n’a que 12 ans quand la guerre du Liban éclate. Fasciné par la guerre, il décide de flirter avec la mort avec son appareil photo. En 1989, l’Agence France Presse (AFP) lui donne l’opportunité de couvrir la première Intifada. Il couvre d’autres conflits qui secouent la planète, la première guerre du Golfe en 1990, le Kurdistan en 1991, la Somalie, Sarajevo en 1993 l’invasion américaine de l’Irak ainsi que l’Afghanistan et les révolutions arabes. Il occupe le poste de directeur photo de l’AFP pour le Moyen-Orient de 1996 à 2015.
Il est actuellement responsable du développement d’AFP-services pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

En partenariat avec Amnesty International