Archives de catégorie : Festival 2015

Soirée spéciale courts-métrages à La Chapelle

Une sélection de courts LGBT drôles, décalés et originaux

Lundi 26 janvier à 19h30 à La Chapelle


Des Images aux Mots  animera une des soirées « Relâche », organisées régulièrement par l’Atelier Idéal à La Chapelle.
Cela sera l’occasion de diffuser une sélection de court-métrages et de débattre ensuite sur les images, dans ce continuum qui nous amène, en effet, des images aux mots.

Bill, please (Jessica Han, 2011, Canada, 4mn)
Quand l’heure vient de payer l’addition, la bataille fait rage. Littéralement.

Trunk (Jack Taylor Cox, 2013, Australie, 12mn)
A l’enterrement de son grand-père, Neil semble tourmenté par autre chose que le chagrin. Quelque chose de bruyant, imposant et arrogant qui ne veut pas le lâcher.

Almanach Lesbien (LaMathilde, 2014, Québec, 4mn)
12 vignettes qui vous feront sourire et vous rappelleront forcément quelque chose.

Cruising Electric (1980) (Brumby Boylston, 2014, Etats-Unis, 2mn)
La bande annonce efficace (mais loin d’être officielle) du film culte « Cruising ».

Teagan (Sheldon Lieberman & Igor Coric, 2013, Australie, 3mn)
Une transition d’homme à femme, du découragement au bonheur.

Dream Date (Diana Juhr-De-Benedetti & Andromeda Godfrey, 2013, Royaume-Uni, 3mn)
Un couple se rend dans un hôtel…mais méfiez-vous des apparences.

Good Morning (Stephen Dunn & Peter Knegt, Canada (?), 2014, 10mn)
Se réveiller difficilement le jour suivant l’anniversaire de ses 30 ans et découvrir un jeune homme dans son salon…bonjour !

Stop Calling Me Honey Bunny (Gabrielle Zilkha, Canada, 2013, 11mn)
Même chez les lapins, la routine s’installe.

Nous projetterons également une sélection de clips musicaux, qui répondent à une esthétique Queer, afin de continuer la soirée en musique.

Restauration en vente sur place et bar ouvert toute la soirée.

 

La Chapelle – Atelier idéal

36 rue Danielle Casanova

31000 Toulouse

Little Crushes

En partenariat avec Kinopolska, le festival du film polonais à Toulouse et en attendant l’ouverture de Des Images Aux Mots

Little Crushes  d’Aleksandra Gowin, Ireneusz Grzyb Pologne / 2014 / 1h18  VOSTF

Little Crushes nous plonge dans la vie de trois jeunes adultes très singuliers en quête de solidarité, d’amour et d’indépendance. Kasia et Asia partagent un logement, une voiture et un travail ; elles débarrassent des appartements dont les habitants viennent de mourir. Peter travaille dans une usine où il visse des couvercles sur des bocaux, mais vit dans la rue. Quand les filles lui proposent de monter un business à trois, il n’hésite pas une seconde.

Festival international du film de Rotterdam 2014
Festival International du Film de La Rochelle

Jeudi 29 janvier à 21h00 au cinéma ABC

La projection sera suivie d’un verre de l’amitié

Boy meets Girl

BOY MEETS GIRL
Eric Schaeffer
USA2014 – 1h35 – VOST

Boy Meets Girl est une comédie romantique mettant en scène la rencontre inattendue de trois jeunes personnes qui habitent le Kentucky. Robby et son meilleur ami d’enfance Ricky, une belle fille transgenre, n’ont jamais eu de relation romantique. Mais à cause du manque de garçons célibataires, Ricky décide de sortir avec une fille. Et tombe sur Francesca, une belle jeune femme qui attend le retour au pays de son fiancé militaire. Scandale dans la famille et zizanie sur la pelouse des élégantes garden-parties. Les trois protagonistes vont se battre et se débattre. Quelle vérité pourra sortir de leur confusion ?
Un conte moderne qui explore toutes les limites de genre et orientation sexuelle. Poignant, drôle et surtout positif.  L’acteur qui joue Robby est Michael Welch – bien connu pour son rôle dans les Twilight films.

Lundi 2 février à 20h30 au cinéma ABC

Inédit en France

Coming out in the movies

Coming out in the movies
ou quand le cinéma sort l’homosexualité du placard

Au tournant des années soixante, quelque chose se met à bouger du côté de l’homosexualité dans le cinéma occidental. Rarement nommée en tant que telle, elle ne se montrait que sous les espèces dominantes de l’« efféminé » (qui vire facile « tarlouze »), de la « garçonne » (qui se retrouve vite fait « camionneuse ») et du « pervers » (aussitôt estampillé comme l’essence même du Mal et donc bon pour la guillotine) – et ces représentations fantasmatiques vont perdurer sur les écrans. En fait ce qui sort lentement du placard, c’est l’homosexualité elle-même : des personnages qui se définissent en tant que tels et une identité sociale problématique à assumer : la criminalisation juridique des actes « contre-nature » n’y est pas pour rien tant elle justifie une « homophobie » générale d’autant plus violente qu’elle ne peut se penser comme telle : ça ne se dit pas parce que ça n’a pas de nom. En ce début des années soixante, ces deux films présentent deux visages de l’homophobie – la rumeur et le chantage – pour en dénoncer la malfaisance mortifère. Qu’ils viennent l’un de Grande-Bretagne, où l’homosexualité est passible d’emprisonnement, et l’autre des États-Unis, où la Censure cinématographique (le Code Hays) en interdit toute mention ou allusion, n’étonnera que les « franchouillards » de la pensée.

LA RUMEUR Mardi 3 février à 19h

LA VICTIME Mardi 3 février à 21h

La soirée et les séances seront présentées par Franck Lubet et Jean-Paul Gorce, chargés de programmation à la Cinémathèque.

Un ticket combiné pour les deux séances sera disponible au prix de 10 €.
Prix de chaque séance seule : 6,50 € (5,50 € tarif réduit)

La Rumeur

LA RUMEUR
(THE CHILDREN’S HOUR)
WILLIAM WYLER
D’APRÈS UNE PIÈCE DE LILLIAN HELLMAN (1934)
1961. ÉTATS-UNIS. 107 MIN. NOIR & BLANC. 35 MM. VOSTF.
AVEC AUDREY HEPBURN, SHIRLEY MACLAINE, JAMES GARNER
rumeur, la 003Dans une Amérique puritaine, un collège privé pour adolescentes tenu par deux jeunes femmes.
Il suffit de quelques mots mal compris pour que la calomnie surgisse, que la rumeur enfle et que la mise au ban s’opère. Mais la dénonciation sans fondement peut aussi avoir des effets plus pervers en poussant à s’interroger sur sa propre innocence… Le film put paradoxalement se faire parce que l’homosexualité n’y était jamais dite ni exprimée – au point que les actrices elles-mêmes n’en avaient pas vraiment conscience à l’époque.
Mardi 3 février à 19h à la Cinémathèque.

Ce film fait partie de la soirée « Coming out in the movies » à la Cinémathèque.

 

La Victime

LA VICTIME
(VICTIM)
BASIL DEARDEN
1961. GRANDE-BRETAGNE. 100 MIN. NOIR & BLANC. 35 MM. VOSTF.
AVEC DIRK BOGARDE, SYLVIA SYMS, PETER MCENERY.
victime, la 003Pour mettre fin au chantage à la dénonciation publique dont sont victimes de nombreux homosexuels, un avocat marié est amené à révéler sa propre homosexualité… Le mot est entendu pour la première fois dans le cinéma anglais et Dirk Bogarde, alors en pleine apogée de sa carrière de jeune premier, en acceptant un rôle refusé par d’autres acteurs, entame un parcours de personnages ambigus voire ouvertement gays (Le Cavalier noir, The Servant, Modesty Blaise, Mort à Venise…).
Mardi 3 février à 21h à la Cinémathèque

 

Ce film fait partie de la soirée « Coming out in the movies » à la Cinémathèque.

Hawaii

HAWAII de Marco Berger, Argentine, 2014, 122 min

Martin et Eugenio, deux amis d’enfance passent leur été, ensemble, à retaper la maison de campagne d’Eugenio. Le temps s’écoule paisiblement au rythme des vacances. Entre travaux, siestes champêtres et baignades, un jeu de séduction se dessine peu à peu entre les deux garçons et transforme doucement la nature de leur relation…

Le nouveau film de Marco Berger (Absent, Plan B, Sexual Tension) est tout en délicatesse. « Hawaii » aborde le thème du désir et de l’attirance et nous transporte dans des paysages bucoliques et sublimes d’Argentine.

Sélection Officielle – Qfest 2013- Philadelphie
Sélection Officielle – Bafici – Argentine
Sélection Officielle – In&Out 2014 – Nice

Mercredi 4 février à 18h30 à l’Instituto Cervantes

Projection gratuite

Tru Love

TRU LOVE
Kate Johnston et Shauna MacDonald
Canada 2013 – 1h27
Trois femmes, la mère, sa fille et une amie de celle-ci. Des liens vont se tisser, des relations s’exacerber, le temps d’un court séjour dans un Toronto magnifique et gelé. L’une va renaître, l’autre naître, et la mer emporte les glaces.
Film prenant et humaniste, qui a remporté de multiples prix bien mérités de San Diego jusqu’en Nouvelle Zélande, en passant par Dublin et Mumbai. Et Kate Trotter (Alice) a obtenu avec Tru love le prix de meilleure actrice.
Mercredi 4 février à 20h30 au cinéma ABC