Archives de catégorie : Défaut

Report de la 14e edition de diam

Toute l’équipe savait que cette 14e édition serait pleine de surprises. Nous nous y préparions depuis juin, avec modestie et souplesse. Les dernières annonces du gouvernement nous obligent à un report. Nous restons mobilisé.e.s et nous avons déjà commencé à étudier de nouvelles dates. Nous attendrons d’en savoir plus pour vous les donner. Le RDV est décalé mais maintenu !Nous refusons de faire un festival en ligne dans son intégralité car les cinémas sont nos partenaires et nous restons solidaires. Un festival de cinéma est à nos yeux un lieu d’échange, de rencontres donc nous voulons vous retrouver dans nos salles avec joie et optimisme. Nous voulons que vous décerniez des Prix, que vous puissiez voir nos invité.e.s, nous voulons que vous nous grondiez quand nos choix ne vous conviennent pas, que vous nous encouragiez quand les films vous ont ému.e.s … bref pas de festival sans vous le Public, sans artistes et sans nos cinémas !On vous dit donc à bientôt … le plus vite possible. Protégez-vous et n’oubliez pas que ce n’est qu’un report, nous restons à vos côtés et nous continuerons notre mission avec l’enthousiasme que vous nous connaissez 🙂 Ensemble, bientôt !

Pride Toulouse

AVANT PREMIÈRE DE BIXA TRAVESTY

20/05 20h DIAM | Cinéma le Cratère, TOULOUSE
Le portrait de Linn da Quebrada, artiste du Brésil qui déconstruit le machisme et questionne l’identité de genre à travers des chansons provocantes et vraies. Primé meilleur documentaire au Teddy award de Berlin.


17/05 PROJECTION FILM «HARVEY MILK» + COURTS-MÉTRAGES LGBT AVEC DIAM et ALERTES | Le Club, RODEZ


27/06 PROJECTION-DÉBAT DE « LES INVISIBLES» AVEC MYRIADES ET IDÉES et ALERTES | CinéOde, MILLAU

YOSSI ET JAGGER

Lundi 13 Mai à 20h à l’Espace des Diversités et de la Laicité.

de Eytan Fox

DRAME, 30 NOVEMBRE 2005 (1H 05MIN)

Avec Ohad Knoller, Yehuda Levi, Assi Cohen

Yossi et Jagger sont officiers dans l’armée israélienne. Ils sont également amoureux l’un de l’autre. Leur rapport caché complique les choses à la base militaire où ils officient.

Proposé par Le Printemps du cinéma Israelien et Hébraica.

Ulrike Ottinger à la CINÉMATGÈQUE

Figure de proue du cinéma d’avant-garde allemand et féministe de la première heure, hommage à une cinéaste hors du commun qui n’en finit pas de secouer le cinéma depuis le début des années 1970.
Nous avons déjà programmé occasionnellement de ses films – dans le cadre de programmations thématiques ou de soirées événementielles – mais nous n’avions jamais proposé une rétrospective de l’ensemble de son œuvre pour elle-même. Peut-être parce que son cinéma semblait trop balisé « avant-garde », « féministe », et que cela finissait par le confiner aux centres d’art contemporain et aux soirées ou festivals LGBT. Peut-être aussi parce que tout simplement, tout en semblant tout étiqueté, c’est un cinéma qui n’en finit pas d’échapper aux tiroirs dans lesquels on ne peut s’empêcher de vouloir enfermer les films ou/et leurs auteur.e.s ; et que se dérobant à tout critère, il paraît difficile à défendre auprès d’une large audience, comme réservé à une élite et à montrer avec parcimonie. Telle l’argenterie que l’on sort pour certaines occasions. Sauf que le cinéma d’Ulrike Ottinger vaut plus que de la vaisselle, tenant davantage du diamant. Solitaire, tant il est éclat et unique. Autant de raisons qui font justement qu’une rétrospective s’imposait. Autant de raisons qui en font un cinéma passionnant à partager.
Plongée dans un univers étrange et beau qui se donne comme de la peinture et des sons. Une suite de tableaux en guise de narration. Et la transgression pour fond de toile. Velasquez pop, Ulrike Ottinger dépeint moins le monde à travers le cinéma qu’elle ne peint un monde transfiguré par son regard. Un monde tel une fête foraine décadente dans laquelle des personnages de contes saisis en portrait cherchent à trouver refuge. Un monde baroque où le simulacre retrouve sa fonction antique : la représentation d’un possible mythe. Jumelle d’un Paradjanov / Jodorowski siamois, elle crée d’iconoclastes icônes, fantômes ou phantasmes, qui inventent un nouveau réel. Un réel qu’elle n’hésite pas à bousculer en allant le chercher à travers le documentaire, jonglant avec les genres cinématographiques, documentaire et fiction, comme avec les sexes, féminin et masculin. Transgenre.
Qu’elle filme la chute du mur de Berlin ou la manipulation d’un Dorian Gray par des médias mabusiens, qu’elle parte à la recherche de Juifs exilés à Shanghai ou qu’elle envoie Delphine Seyrig à la rencontre d’Amazones mongoles, qu’elle s’enfonce dans le pays de la neige en mode Kabuki ou qu’elle nous offre une odyssée du monde complètement dingue à travers le temps, ou qu’elle nous entraîne avec amusement dans un célèbre parc d’attractions viennois sans ticket de retour, c’est toujours à un voyage vers le fabuleux qu’elle nous invite. Un poème surréaliste peut-être, en apparence. Un voyage écrit par une poétesse shaman, certainement. Initiatique.

Franck Lubet, responsable de la programmation

En partenariat avec le Goethe-Institut dans le cadre de la Semaine franco-allemande (19 janvier-2 février 2019).

https://www.lacinemathequedetoulouse.com/programmation/cycles/2099

Rafiki

  • Plaisance du Gers, ciné Europe, lundi 11 février 20h30.
  • Albi, Scène Nationale, vendredi 15 février 18h15.

Wanuri Kahiu 2018 Afrique du Sud / Kenya / France 82 min VOST

À Nairobi, Kena et Ziki mènent deux vies de jeunes lycéennes bien différentes, mais cherchent chacune à leur façon à poursuivre leurs rêves. Leurs chemins se croisent en pleine campagne électorale au cours de laquelle s’affrontent leurs pères respectifs. Attirées l’une vers l’autre dans une société kenyane conservatrice, les deux jeunes femmes vont être contraintes de choisir entre amour et sécurité …

Inspiré du livre Jambula Tree de Monica Arac de Nyeko récompensé par le prix Caine 2007, ce film est le premier long métrage kényan à être sélectionné au festival de Cannes.

Come As You Are

  • Mirande, l’Astarac , le Mardi 12 février à 20h30.
  • Narbonne, Scène Nationale, le Vendredi 15 février séance scolaires.
  • Albi, Scène Nationale, le Dimanche 17 février à 18h15.
  • Albi, Scène Nationale, le Lundi 18 février à 20h30.
  • Montauban, CGR Le Paris , le Jeudi 21 février à 20h30.

Desiree Akhavan 2018 Etats Unis 91min VOST

Pennsylvanie, 1993. Bienvenue à God’s Promise,
établissement isolé au cœur des Rocheuses. Cameron,
vient d’y poser ses valises. La voilà, comme ses cama-
rades, livrée à Mme. Marsh qui s’est donnée pour mission
de remettre ces âmes perdues dans le droit chemin.
La faute de Cameron ? S’être laissée griser par ses sen-
timents naissants pour une autre fille, son amie Coley.
Parmi les pensionnaires, il y a Mark l’introverti ou Jane la
grande gueule. Tous partagent cette même fêlure, ce désir ardent de pouvoir aimer qui ils veulent. Si personne ne veut les accepter tels qu’ils sont, il leur faut agir…

Grand prix du jury au Festival du film de Sundance 2018.

Une jeunesse dorée

  • Muret Véo mardi 12 février 21h précédé de Consequences.

Eva Ionesco 2019 France 112 min

Paris 1979, au cœur des années Palace. Haut lieu de la nuit où se retrouvent artistes, créatures et personnalités, guidés par une envie de liberté.
Rose, une jeune fille de 16 ans issue de la DDASS, et son fiancé Michel, 22 ans, jeune peintre désargenté, vivent leur première grande et innocente histoire d’amour. De fêtes en fêtes, ils vivent au jour le jour, au gré des rencontres improbables de la nuit.

Lors d’une soirée, Rose et Michel font la connaissance de Lucille et Hubert, de riches oisifs, qui vont les prendre sous leur aile et bousculer leur existence.

The Happy Prince

  • Albi, Scène Nationale, le Jeudi 14 février à 18h15.
  • Albi, Scène Nationale, le Samedi 16 février à 20h30.
  • Albi, Scène Nationale, le Dimanche 17 février à 11h00.
  • Ramonville, L’Autan, le Mercredi 20 février à 18h00.
  • Ramonville, L’Autan, le Mardi 26 février à 21h00.

Rupert Everett 2018 Royaume-Uni /Belgique /Italie /Allemagne 105 min VOST

À la fin du XIXe siècle, le dandy et écrivain de génie Oscar Wilde, intelligent et scandaleux brille au sein de la société londonienne. Son homosexualité est toutefois trop affichée pour son époque et il est envoyé en prison. Ruiné et malade lorsqu’il en sort, il part s’exiler à Paris. Dans sa chambre d’hôtel miteuse, au soir de sa vie, les souvenirs l’envahissent…

Ce premier film de Rupert Everett a été présenté au Festival de Sundance, dans la catégorie « Premières », où il a reçu une critique unanime : un vrai coup de cœur !

Sauvage

  • Albi, Scène Nationale, le Jeudi 14 février à 20h30.
  • Albi, Scène Nationale, le Samedi 16 février à 18h15.
  • Albi, Scène Nationale, le Dimanche 17 février à 20h30.

Camille Vidal-Naquet 2018 France 99 min

Léo, 22 ans, se vend dans la rue pour un peu d’argent. Les hommes défilent. Lui reste là, en quête d’amour. Il ignore de quoi demain sera fait. Il s’élance dans les rues. Son cœur bat fort.

Le premier long-métrage de Camille Vidal-Naquet nous en- traîne dans un monde à part, aux variations infinies.

Prix de la révélation pour l’acteur Félix Maritaud, Semaine Internationale de la Critique, Cannes 2018.

Carmen y Lola

  • Albi, Scène Nationale, le Vendredi 15 février à 20h30.
  • Mirande, L’Astarac, le Mardi 19 février à 20h30.
  • Blagnac, Le Rex, le Mardi 19 février à 21h00.

Arantxa Etchavarria 2018 Espagne 103min VOST

Carmen vit dans une communauté gitane de la banlieue de Madrid. Comme toutes les femmes dans la communauté, elle est destinée à reproduire un schéma qui se répète de génération en génération : se marier et élever autant d’enfants que possible…jusqu’au jour où elle rencontre Lola. Cette dernière, gitane également, rêve d’aller à l’université, fait des graffitis d’oiseaux et aime les filles. Et Carmen, fiancée à un jeune homme, comprend vite qu’elle aime Lola. Aux yeux de leurs proches, cet amour adolescent est un déshonneur…

Présenté à La Quinzaine des réalisateurs à Cannes,
ce film a été doublement primé à Cinespaña 2018 Violette d’Or et Prix du Public.