Archives de catégorie : Défaut

Dimanche 5 a 16h: Viola di Mare

S’associe au Festival Cinéma Paradiso, les Rencontres du Cinéma italien à Toulouse, pour vous faire découvrir

Prix du meilleur film et de la meilleure actrice à Valeria Solarino au Festival du film de Rome, 2009.
Prix du meilleur film et de la meilleure actrice à Valeria Solarino au New Italian Cinema Events Festival de New York, 2010.

Dans une petite île imaginaire de Sicile du XIXe siècle, au moment de l’unification de l’Italie, Angela tente de survivre au scandale de son homosexualité, acceptant de se présenter comme un homme…
Une merveilleuse histoire d’amour entre deux jeunes femmes, inspirée de faits réels. Un film rare, courageux, filmé avec une intensité simple mais authentique, qui tord le cou aux préjugés et à l’hypocrisie, dans un climat d’homophobie ravivé actuellement en Italie.

Cinéma ABC ,13 rue Saint Bernard
13 rue Saint Bernard
Toulouse, France

Vendredi 3 19h: Diverso da chi ? d’Umberto Carteni

Festival Des Images aux Mots
4ème édition: Du 7 au 13 février 2011

S’associe au Festival Cinéma Paradiso, les Rencontres du Cinéma italien à Toulouse, pour vous faire découvrir au cinéma ABC :

(comédie, 2009, 1h42 )
Piero est un jeune politicien, ouvertement gay, qui vit depuis longtemps avec son compagnon Remo. Lors de la campagne pour les élections municipales, pour des raisons d’alliances de parti, Piero est obligé d’être candidat aux côtés d’une autre candidate Adele, plutôt bigote et conservatrice.
Une comédie drôle, légère et pleine d’esprit qui aborde plusieurs thèmes tels que l’homoparentalité, l’homophobie et la frilosité des partis politiques face à la question d’une candidature d’un homme politique affichant son homosexualité.

Vendredi 18 juin : cinéma ABC – 21h00: Rain

Prix du Public au Festival Des Images aux Mots 2010 !

Rain est une adolescente de 14 ans qui, après la mort de sa grand-mère avec qui elle vivait, part à la recherche de sa mère qui habite dans un bidonville de Nassau. Elle rencontre un monde auquel elle ne s’attendait pas.

Un premier film magistral de Maria Govan, un des premiers films produits aux Bahamas qui a été acclamé dans de nombreux festivals dans le monde entier (il a reçu le Prix du public au festival Cineffable). La réalisatrice offre à ses actrices des rôles de composition magnifiques, notamment celui de la professeure de gymnastique lesbienne interprétée par CCH Pounder.

Jeudi 17 juin : cinéma ABC – 21h00: Les Garçons de la piscine

De Louis Dupont, documentaire, France, 2009, 52 min.

A Paris, trois sportifs gays s’entraînent durement pour participer à l’épreuve internationale de natation synchronisée des Eurogames à Barcelone.

52 mn esthétiques et émouvantes sur le thème de l’homosexualité dans le monde du sport, au travers notamment de la natation synchronisée masculine.

Beauté des corps et des regards. Un vrai moment de respiration et de plaisir.

Mardi 15 juin : cinéma ABC – 21h00 Homosexualité au Cameroun : sortir du N’kuta

De Céline Metzger, France, 2009, 52 min.

Début 2006, de grands quotidiens nationaux publient en première page des listes d’homosexuels présumés qui comptent aussi bien des leaders politiques, que des artistes et des chefs religieux. La « chasse aux sorcières » commence et les arrestations s’enchainent.

Si le 52 minutes décortique l’homophobie camerounaise – sans porter de jugement -, il montre aussi le courage d’hommes et de femmes qui se battent pour la liberté d’être soi. Prix du public au Festival du film LGBT de Toulouse « Des Images Aux Mots ».

Crossdresser: Samedi 12 juin : cinéma Le Cratère – 21h00

Dans le cadre de la Pride 2010

Crossdresser de Chantal  Poupaud, documentaire, France, 2010, 1h20.

Un Crossdresser est un travesti clandestin.
Dans la vie, Nicole, Lolita, Auxane et Virginie Perle sont des hommes, hétérosexuels, mariés avec enfants, exerçant un travail où ils s’épanouissent entièrement.
Ce film, fait de secrets et de confidences, nous propose des portraits de travestis, bien loin des clichés habituels. Une réflexion sur le genre.

Le film sera diffusé au Cratère du 9 au 22 juin

18 Mai: Le fil en présence du réalisateur Mehdi Ben Attia.

Projection au cinéma ABC à 20h30 du film tunisien « Le fil » en présence du réalisateur Mehdi Ben Attia.

De retour en Tunisie, après la mort de son père, Malik, la trentaine, doit à nouveau vivre chez sa mère. Il voudrait lui dire qu’il aime les hommes, mais il n’y arrive pas et s’enfonce dans ses mensonges. Lorsqu’il rencontre Bilal, tout devient possible : le jeune architecte, son amant et sa mère s’affranchissent des interdits pour embrasser pleinement la vie. Dans la chaleur de l’été tunisien, chacun va toucher du doigt le bonheur auquel il a longtemps aspiré.

A single man

Tom FORD – USA 2009 1h39mn VOSTF – avec Colin Firth, Julianne Moore, Matthew Goode, Nicholas Hoult..

Du 24/02/10 au 23/03/10 à Toulouse Utopia

A SINGLE MAN

À voir la magnifique maison de George Falconer, son goût exquis qu’aucune faute ne vient perturber, sa luminosité chaleureuse, ses grandes baies ouvertes sur une nature paisible, on est en droit de penser que la vie de cet universitaire bientôt quarantenaire, professeur de littérature anglaise, est empreinte de la sérénité de l’homme à qui tout a réussi.
Quand George commence sa journée, tout est à sa place, sa seule hésitation viendra de l’embarras à choisir un de ses costumes parfaitement repassés avant de monter dans sa Cadillac impeccablement lustrée et de rejoindre ses étudiants.
Et pourtant George cache une faille insondable, au fond de laquelle il a plongé sans jamais parvenir à remonter, un secret qui le détruit sans qu’il puisse l’exprimer, un tourment dont l’issue ne peut être que fatale.

Car nous sommes en 1962 à Los Angeles. Et contrairement à l’Angleterre qui se libère de son conservatisme et plonge dans les joyeuses swinging sixties (les hasards de la programmation vous permettent de découvrir au même moment le très réussi Une Education, qui évoque une ambiance contemporaine du côté d’Oxford), l’Amérique de 1962, c’est celle de la peur. D’abord la peur du communisme représentée par Cuba, qu’on suspecte, du 16 au 28 octobre 1962, de s’apprêter à frapper les Etats Unis avec des missiles nucléaires. Et par extension la peur de l’ennemi intérieur qui est, dans l’esprit de l’Américain moyen, blanc, anglo-saxon et protestant, tout ce qui est différent de lui. Par exemple les homosexuels qui, peu de temps avant, ont fait littéralement l’objet d’une chasse aux sorcières du sénateur McCarthy… Et il faudra attendre 1969 et les émeutes de Stonewall pour que l’homosexualité ait une visibilité.
Et George est non seulement homosexuel mais inconsolable de la perte accidentelle de son cher Jim. Une souffrance qu’il ne peut se confier qu’à sa meilleure amie, Charley, splendide rousse quadra divorcée et portée sur le Gin Tanqueray. Charley qui l’aime d’un amour vain mais sincère. A Single Man raconte, sur une période courte de quelques jours, le cheminement d’un homme, sans extravagance mais à la richesse intérieure singulière, vers la mort ou au contraire son retour à la vie. Comment parvenir à vivre après Jim ? Cela passera par la rencontre avec un fascinant prostitué latino, ou par l’affection grandissante d’un jeune étudiant qui a compris le vide qu’il y a à combler chez George.

Tom Ford, grand créateur de mode (il fit la renaissance de Gucci avant de travailler chez Yves Saint Laurent), utilise parfaitement sa rigueur esthétique et son affection pour le classicisme des fifties pour décrire l’évolution de l’humeur de Georges. Les plans – impressionnant travail sur la couleur – ressemblent parfois irrésistiblement à des tableaux de Hopper, mélancoliques dans la description froide de l’homme seul face à une architecture ou un décor impeccable, ou bien évoquent par un hommage presque religieux certains films de Hitchcock.
Colin Firth rend tout simplement magnifique le personnage de George, entre classe suprême (on pense à Marcello Mastroianni dans Huit et demi) et fragilité infinie. Et Julianne Moore est splendide en amie/amante (on comprend qu’elle a su brièvement convertir brièvement George aux plaisirs de l’hétérosexualité) compréhensive et déçue, qui trouve son réconfort dans l’alcool.

Le 13e Printemps lesbien de Toulouse

Le 13e Printemps lesbien de Toulouse commence en fêtant les 40 ans du Mouvement de libération des femmes (1970-2010), avec deux œuvres incontournables pour qui veut connaître l’histoire du féminisme de la seconde vague et celle de la création du Mouvement lesbien en France.

Il s’agit de l’indépassé documentaire de Carole Roussopoulos  Debout ! Une histoire du mouvement de libération des femmes (1970-1980) et de l’ouvrage de référence Mouvements de presse, des années 1970 à nos jours, luttes féministes et lesbiennes, de Martine Laroche et Michèle Larrouy. Nous en profiterons pour rendre hommage à la vidéaste pionnière Carole Roussopoulos – disparue en octobre 2009 –, avec notre invitée Nicole Fernandez-Ferrer, déléguée générale du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir et la vidéaste Barbara Wolman dont nous pourrons voir les images tournées le 22 janvier 2010, lors de l’hommage à Carole au théâtre Sylvia Monfort à Paris.
Ce Printemps-là joue entre deux réalités : celle des dominants et celle des lesbiennes, surtout celle des lesbiennes… La réalité de la lesbophobie est illustrée, entre autres, par les films Training Rules et Tomboy, mais combattue avec brio par It’s Elementary et It’s STILL Elementary, tournés à 10 ans d’intervalle et qui déchaînèrent aux États-Unis les mêmes passions que Le Baiser de la Lune en France en 2010. Les dominants sont… lents.
Mais place à la vie et aux réalisations lesbiennes, car c’est la vocation du Printemps lesbien de les donner à voir. Place aux lesbiennes en fête dans les photos de Marine Monteils, place à leurs premiers émois dans Olivia de Jacqueline Audry, le premier film lesbien français, place aux lesbiennes in love avec les dessins de Valérie Bouillon, place à leur fantaisie, à leurs peines aussi, dans une sélection des meilleurs lezcourts métrages du moment. Place aux imaginaires avec les vidéos lezexpérimentales des VidéObstinées, place aux mots magiques de la conteuse genevoise Catherine Gaillard.

Cinéma, expos, rencontres, spectacle, débats, fêtes, le 13e Printemps lesbien de Toulouse  prend ses aises en douze soirées, de mars à mai, et s’articule en neuf “chapitres” :
• 1970-2010 : 40 ans de Mouvement de libération des femmes ça se fête !
En partenariat avec le centre audiovisuel Simone de Beauvoir, l’association Carole Roussopoulos, l’association V.idéaux, les archives lesbiennes de Paris, l’APIAF et le collectif Droits des femmes Midi-Pyrénées.
• Parler de l’homosexualité à l’école élémentaire, c’est POSSIBLE !
En partenariat avec les associations Cineffable, Liberté aux joueuses, V.ideaux, Zerose et Fifalia.
• Intimitée – non mixte
exposition dessins
• Dans le sport, les gouines dehors !
Lesbophobie et discrimination de genre dans le milieu sportif de compétition
En partenariat avec les associations Cineffable et Liberté aux joueuses
• Petites lesbiennes deviendront grandes !
En partenariat avec les associations Cineffable et Fuoricampo (Bologne, Italie)
• Lesbiennes en fête – non mixte
exposition photos
• Les imaginaires lesbiens – non mixte
Cinéma expérimental avec Les VidéObstinées
• La première fois
avec Olivia de Jacqueline Audry, le premier film lesbien français
• S’il te plaît, raconte-nous des lesbiennes – non mixte
La conteuse genevoise Catherine Gaillard raconte Les Amazones

+ de la convivialité avec des fêtes et des apéros dînatoires.

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